Durant les prochaines semaines, retrouvez une rétrospective des vingt-six portraits d’entreprises labellisées « Fabriqué en Aveyron » parus dans la presse locale.

Le dernier article de cette série de portraits, en date du 20/06/20, met en lumière le travail de Karine Asselineau, passionnée par la culture du safran.

Depuis 2013, elle s’est lancé le défi de cultiver du safran à Montbazens, après une carrière dans la logistique et la grande distribution. Nombreux sont ceux qui pensent que le safran est une épice du Moyen-Orient, en réalité, c’est une épice européenne. En effet, on retrouve les premières racines de cette plante en Grèce minoenne, une civilisation antique qui occupait les terres de l’actuelle Crète. Durant de nombreuses années, la France a même été un producteur important de l’or rouge, notamment dans le Quercy.

L’épice est obtenue par l’exploitation de la plante crocus sativus, qui demande un travail long et fastidieux, elle s’endort au printemps pour se réveiller à la fin de l’été. Le crocus sativus ne craint pas le froid et ne nécessite pas d’arrosage. La floraison intervient à la mi-octobre, la cueillette dure environ un mois, et exige d’être très méticuleux avec la fleur, qui ne vit qu’un jour.

Karine Asselineau a planté les premiers bulbes de crocus en 2013 pour une première récolte en 2015, désormais elle récolte entièrement à la main entre 700 et 800 g par saison. À noter qu’il faut environ 200 fleurs pour obtenir 1 g de l’épice la plus chère au monde, qui se négocie environ 34 000 € le kilogramme ! L’entreprise Safran de Terrefort propose des fioles de 0,2 g, 0,5 g et 1 g de safran, il suffit de saupoudrer vos plats pour leur donner un goût exceptionnel. Karine Asselineau propose également à la vente des vinaigres safranés, des coulis de fruits et autres confitures safranées.

Crédit : José TORRES / Centre Presse

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